lundi 25 avril 2016

Du 14 au 17 Avril 2016 s'est déroulé en principauté de Monaco le traditionnel Salon du Luxe Top Marques .
Ce salon international de luxe d'exception, sous le haut patronage du prince Albert II de Monaco, se déroule sur une durée de quatre jours, au Grimaldi Forum Monaco, aux port de Monaco et de Fontvieille, avec pour slogan commercial « See it, Drive it, Buy it ! » (regardez, essayez, achetez !).
Il a lieu durant les Masters de Monte-Carlo, juste avant le Grand Prix de Monaco, pour que les acheteurs puissent profiter des préparatifs du circuit de Monaco, pour essayer les voitures exposées sur le circuit et dans les rues de la principauté .

Clin d'oeil peut-être initié par le fils du producteur Harry Saltzman, l'édition de cette année proposait une belle vitrine consacré à l'agent 007 .
Outre l' Aston DBS , un modèle de DB5 , le coupé Jaguar du vil Mr Hinx et les land-rovers des Méchants tirées du film Spectre , le public a aussi pu admirer une somptueuse reproduction au 1:50ième du modèle DB5 rendu célèbre par Sean Connery dès le film ' Goldfinger ' ...
Cerise sur le gâteau une Lotus Esprit immaculée modèle 77'  - soeur jumelle de celle pilotée par Roger Moore / James Bond dans ' L' Espion qui m' Aimait '  y fît aussi son petit effet ...

Photos copyrightées Média Bis . Merci à l'organisation du Salon .


dimanche 24 avril 2016

Guy Hamilton , le plus Francophile des réalisateurs de James Bond ..

Guy Hamilton est né en septembre 1922 à Paris de parents anglais. 

S'est éteint à Majorque ( Baléares ) le 20 avril 2016 . 

Il entre dans les milieux du cinéma aux studios de La Victorine à Nice, en 1939, comme assistant-réalisateur de Julien Duvivier pour “Untel Père et Fils”. Il gardera toujours un attachement certain à la côte d' Azur ( en revenant notamment y tourner le pré-générique des Diamants Sont eternels en 1971 ) Puis il regagne Londres en 1940 où il travaille quelque temps comme monteur aux actualités Paramount avant d’être mobilisé dans la Royal Navy. Après le conflit, il reprend son métier d’assistant et travaille notamment avec Alberto Cavalcanti (“Je suis un Fugitif”), Sidney Gilliat (“Secret d’État”) et surtout Carol Reed (“Première Désillusion”, “Le Troisième Homme”, “Le Banni des Îles”). En 1952, il seconde aussi John Huston sur “African Queen”. C’est la même année qu’il réalise enfin son premier film et devient, en très peu d’années, un cinéaste très prisé par ses compatriotes. Il signe en 1954 une version remarquée de la pièce de J.B. Priestley, “Un Inspecteur Vous Demande”, et un an plus tard un film d’évasion tout aussi célèbre, “Les Indomptables de Colditz”. En 1959, la compagnie Hecht-Hill-Lancaster lui propose de prendre en main la direction de “Au Fil de l’Épée”, une adaptation d’une pièce peu connue de George Bernard Shaw, puis il dirige une célèbre comédie d’espionnage avec James Mason, “Un Brin d’Escroquerie”, qui égratigne allégrement les sacro-saints services secrets britanniques. Après avoir participé à une ambitieuse co-production anglo-italienne sous l’égide de Dino De Laurentiis (“Le Meilleur Ennemi”), il est à l’apogée de sa carrière et fonde la Tricastle Company avec Jules Buck et le comédien Jack Hawkins, dans le but de réaliser un film selon son cœur, “The Party’s Over”, mais ses démêlés avec la censure ruineront ses espoirs.
Pressenti pour tourner «  James Bond contre Dr No » , il devra attendre d'être finalement choisi pour mettre en scène le troisième James Bond avec Sean Connery, “Goldfinger“, tâche dont il s’acquitte avec un savoir-faire qui lui vaudra quelques années plus tard de diriger trois autres films de la série, “Les Diamants sont Éternels”, “Vivre et Laisser Mourir” et “L’Homme au Pistolet d’Or” .
Toujours sous contrat avec Eon – alors que l'association Albert R.Broccoli / Harry Saltzman vit ses derniers jours – il commence ensuite à travailler à la pré-production de ' L' Espion qui m' aimait ' .
Avec des vues bien arrêtées sur le film : « Je souhaitais voir revenir James Bond dans l' univers de la Royal Navy , nous confia-t-il il y a quelques années au Festival de Cannes , le voir à nouveau porter son uniforme de Capitaine de Frégate , etc... » .
Et surtout j’aurais voulu pouvoir montrer un James Bond un tout petit peu plus âgé, plus sage et intelligent aussi, qui se sortirait des pires situations, non pas grâce à un des gadgets de Q, ou avec ses poings , mais seulement grâce à ses méninges !!!

Cubby m’a regardé les yeux ronds et il m’a dit «  mais vous réalisez que ce que vous me proposez là, ça reviendrait tout simplement à tuer la poule aux œufs d’or !!!! ». Je dois dire très honnêtement que, en tant que réalisateur, ça ne m’avait pas effleuré l'esprit , mais c’est vrai que si j’avais été le producteur, j’y aurais certainement aussi réfléchi à deux fois !! ( rires )
  
Hélas , ayant fui alors le fisc Britannique pour s'établir en France , il est impossible au réalisateur de pouvoir séjourner plus qu'une trentaine de jours sur le sol Anglais . Et Cubby , la mort dans l'âme , décide alors de le remplacer par Lewis Gilbert ...
Hors James Bond il a également signé pour Harry Saltzman “Mes Funérailles à Berlin”, seconde aventure de Harry Palmer d’après Len Deighton, et a pris en main le projet le plus ambitieux et le plus coûteux du cinéma anglais, “La Bataille d’Angleterre”.
A nouveau pressenti pour tourner le premier «  Superman » en 1978 , il se désiste en faveur de Richard Donner .Au début des années quatre-vingts, il a eu l’opportunité de réaliser deux films adaptés des œuvres d’Agatha Christie, “Le Miroir se Brisa” et “Meurtre au Soleil”.
Bouclant la boucle il tournera son ultime long-métrage aux Studios de la Victorine à Nice avec une honnête adaptation du roman de James Hadley Chase , " Sauf Votre Respect " ...
Toujours intêressé par les nouvelles aventures de 007 à l'écran, le réalisateur n'était pas tendre avec certains de ses interprètes les plus récents .
J'aime beaucoup Pierce Brosnan en tant qu'acteur . Le problème , c'est qu'il ne fait qu' interpreter James Bond . Il n'est pas le personnage . Toutes ces poses , ses mimiques … C'est très redondant . Et tous ces gadgets et ces décors : on croirait que dorénavant les scripts sont construits autour – alors que c'était l'inverse à mon époque !!!

J'aime beaucoup Goldeneye . Et c'est une très bonne idée que d'avoir confié le rôle de M à Dame Judi Dench – une très grande actrice . Pour moi c'est bien le dernier véritable grand film de la série … "
Malgré quelques déboires, Guy Hamilton a toujours pu s’enorgueillir de grandes réussites commerciales touchant à tous les genres consacrés du cinéma britannique.
Filmographie
1952 The Ringer. L’Assassin a de l’Humour
1953 The Intruder. Le Visiteur Nocturne
1954 An Inspector Calls. Un Inspecteur Vous Demande
1955 The Colditz Story. Les Indomptables de Colditz ou La Grande Évasion
1956 CHARLEY MOON
1957 MANUELA
1959 The Devil’s Disciple. Au Fil de l’Épée - A Touch of Larceny. Un Brin d’Escroquerie
1961 The Best of Enemies. Le Meilleur Ennemi (I Due Nemici)
1963 The Party’s Over - Man in the Middle. L’Affaire Winstone
1964 Goldfinger
1966 Funeral in Berlin. Mes Funérailles à Berlin
1969 The Battle of Britain. La Bataille d’Angleterre
1971 Diamonds are Forever. Les Diamants sont Éternels
1973 Live and Let Die. Vivre et Laisser Mourir
1974 The Man With the Golden Gun. L’Homme au Pistolet d’Or
1978 Force Ten from Navarone. L’Ouragan vient de Navarone
1980 The Mirror Crack’d. Le Miroir se Brisa
1982 Evil Under the Sun. Meurtre au Soleil
1985 Remo Williams: The Adventure Begins... Remo Sans Arme et Dangereux
1989 Try This One for Size. Sauf Votre Respect